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Le Tour Eucor Lite fait rimer international et convivial

Après deux années de disette, les cyclistes de l’Oberrhein ont de nouveau pu pédaler ensemble à travers la région transfrontalière en ralliant Offenbourg à Karlsruhe, avec une pause à Strasbourg. Compte tenu du contexte sanitaire, l’organisation de cet événement a, plus que les autres années, relevé du challenge. Avec au bout du compte, un résultat à la hauteur des attentes pour la soixantaine d’étudiants, personnels et alumni engagés.

Rendez-vous était fixé samedi 4 septembre, à Offenbourg, pour les 60 participants de cette édition « Lite », comportant deux étapes, contre les cinq habituelles, reliant les cinq universités d’Eucor – Le Campus européen*. Avant d’enfourcher sa monture, chacun était invité à montrer son pass sanitaire, prendre un petit déjeuner préparé par la Begleitteam et suivre un rappel des indispensables consignes de sécurité pour rouler en peloton.

Donné à 11 h, le départ voit les trois groupes de niveau (bleu, rouge, noir) s’élancer en direction de Strasbourg. Si les deux villes ne sont distantes que de 20 kilomètres à vol d’oiseau, les participants vont en parcourir bien plus : de 70 pour le groupe bleu, jusqu’à 120 pour le noir avec quelques difficultés au menu, piochées dans les collines pentues de la Forêt Noire.

Après quelques kilomètres, les muscles se réchauffent et les langues se délient. Chacun discute avec son binôme de peloton et les bruits des dérailleurs sont couverts par une joyeuse cacophonie d’allemand, d’anglais et de français. Sous un soleil torride, les kilomètres défilent et la route se cabre. Heureusement qu’un ravitaillement pointe à l’horizon. De quoi se restaurer et se reposer.

Passage des frontières sur la passerelle des Deux-Rives

La pause de midi, le mittagstop se déroule sur les hauteurs de Lahr, sur de grandes tablées à l’ombre d’une chapelle, dans une ambiance ô combien conviviale. Mais il est déjà l’heure de reprendre la route, pour le moment phare de cette première journée : le passage de la frontière, sur la passerelle du jardin des Deux-Rives à Strasbourg, qui clôture cette randonnée de manière symbolique.

L'arrivée à Strasbourg est marquée par le discours de bienvenue de Mathieu Schneider, Vice-président Culture, science-société et actions solidaires de l'Université de Strasbourg, qui accueille les participants à l'auberge de jeunesse flambant neuve de la Manufacture des tabacs, où ils passeront la nuit. La soirée strasbourgeoise est l’occasion de faire plus ample connaissance, dans les chambrées puis autour de tartes flambées et de bières. Les efforts ont creusé les estomacs de tous les coureurs !

Dimanche 5, la journée est lancée par un discours de Janosch Nieden, représentant d’Eucor – Le Campus européen. Il ne se contente pas de féliciter les participants mais joint l’acte à la parole en roulant la moitié de l’étape avec le groupe bleu.

Discours en français et en allemand

Toujours sous un soleil et une chaleur dignes d’un mois de juillet, les groupes retournent en Allemagne, en empruntant le bac de Drusenheim. La suite est faite de hauts (ascensions) et de bas (descentes), de villages et de châteaux, de vignobles et de vallées, parcourues dans une ambiance où bicyclette rime avec découverte et international rime avec convivial.

Le week-end prend fin sur le campus de Karlsruhe, où les coureurs sont accueillis par le vice-président Relations internationales du KIT dont le discours, prononcé aussi bien en allemand qu’en français, célèbre l’amitié franco-allemande. Une amitié une dernière fois partagée autour d’un bon repas et de discussions qui ne connaissent pas de frontières. Avec, pour de nombreux participants, un petit vélo dans la tête : remettre ça en 2022, en rejoignant cette fois-ci toutes les villes d’Eucor – Le Campus européen.

Edern Appéré

* Karlsruhe, Strasbourg, Mulhouse, Fribourg-en-Brisgau, Bâle

 

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